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Clinique du Centre Nautique

La vaccination des chiens et chats

Dernière mise à jour : 6 mai




LES VACCINS SONT-ILS VRAIMENT UTILES? Quels sont les effets secondaires ? Contre quoi vacciner et à quelle fréquence ? Il n’est plus jeune, est-ce toujours utile ?


L’adage bien connu « il vaut mieux prévenir que guérir » s’applique parfaitement à la vaccination. La vaccination, en stimulant la réponse immunitaire, permet en cas de contact ultérieur de lutter contre la maladie, tout au moins d’en atténuer les symptômes. Chez l’Homme, la vaccination a même permis d’éradiquer la variole à la fin du siècle dernier. La rage terrestre autochtone a disparu d'Europe occidentale grâce à une vaste campagne de vaccinations des populations de renards conduite sur de nombreuses années.


Quand vacciner ?

Le chiot à la naissance ne dispose que des anticorps transmis par le colostrum (le premier lait) de sa mère, riche en anticorps, pour lutter contre les maladies infectieuses. Progressivement, à partir de l'âge de six semaines, la quantité de ces anticorps maternels diminue et le jeune chiot fabrique alors ses propres anticorps. Les vaccins contribuent à stimuler et susciter la fabrication des anticorps tournés vers des maladies graves, parfois mortelles pour certaines. Il ne faut pas vacciner trop tôt, car les anticorps du colostrum rendent le vaccin moins efficace ; mais pas trop tard non plus, pour ne pas exposer le chiot.

Pour chaque chiot, nous pouvons vous proposer un plan personnalisé de vaccination adapté.


Contre quelles maladies le vacciner ?

Les vaccins protègent contre des maladies infectieuses virales (parvovirose…) ou bactériennes (leptospirose), et contre certaines maladies parasitaires (piroplasmose…). Chez le chiot, dès l'âge de six semaines, un premier vaccin contre la parvovirose est possible. A deux mois, on peut envisager de vacciner contre la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la leptospirose, le virus de la toux de chenil et la parvovirose.


Le vaccin antirabique n'est nécessaire que pour voyager hors du territoire, la Nouvelle-Calédonie étant indemne de rage.

Le programme vaccinal de chacun est à adapter en fonction de son mode de vie et éventuellement des lieux où vous emmenez vos compagnons en voyage.


Il n’est plus tout jeune, est-ce vraiment utile ?

Chez votre compagnon âgé, la vaccination pratiquée alors qu’il était chiot ou chaton n’est plus efficace. De plus son système immunitaire est moins vigoureux. Vacciner votre chien ou votre chat seniors est donc indispensable !


 Les vaccins sont-ils vraiment efficaces ?

Bien sûr ! Les vaccins proposés par votre vétérinaire ont fait l’objet de validations et d’études d’efficacité. Certains vaccins ont demandé des années de recherches avant d’être mis à notre disposition. Il faut toutefois garder à l’esprit que comme pour nous, les vaccins afin d’être efficaces doivent être mis en œuvre de façon rigoureuse. Chez le jeune, il est souvent indispensable de pratiquer deux voire trois injections de primo-vaccination pour atteindre un bon niveau de protection. Certains vaccins doivent recevoir des rappels réguliers.

Enfin, l’efficacité vaccinale n’apparaît qu’après un certain délai. Tous les vaccins n’ont pas un niveau de protection absolue. En revanche, a minima ils réduisent considérablement les symptômes, et protègent votre compagnon des effets les plus sévères de la maladie.


Quels sont les risques à vacciner ?

A condition d'être pratiquée sur un animal en bonne santé, la vaccination est un acte médical sûr ; d'où l'importance de la réaliser en milieu médical, après un examen clinique complet de votre chien.

Après l’injection, votre compagnon peut avoir une légère fièvre, et parfois sembler fatigué. Ceci est passager et rapidement son niveau d’activité devient à nouveau normal. Dans quelques très rares cas, une réaction allergique peut survenir dans l'heure suivant l'injection : gonflement de la face notamment, ces manifestations rétrocédant rapidement à un traitement symptômatique administré par le vétérinaire.

Ainsi donc les risques liés à l’acte de vaccination sont faibles, face aux bénéfices importants procurés par la protection contre des maladies souvent très graves.

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